N°: 525 Dans la ville de Labessonnié
Aire géographhique:
Interprète:
Réf.discographique: Cass.Talvera 12 Omenatge a Landou
Réf écrite: Livre Landou
    Paroles de la chanson:
DANS LA VILLE DE LABESSONNIE.

Dans la ville de Labessonnié,
Y a de jolis ateliers.
Il y a une machine
Pour éclairer toute la ville,
Qui fait la lectricité,
Qui s'en va dans les cafés.

Il s'en va dans les auberges,
Et même à tous ceux qui font commerce,
S'en va dans les magasins,
Chez tous les marchands de vin.

Il s'en va chez les notaires,
Et même les apothicaires,
Il s'en va dans les bureaux,
Mais tout part du dynamo.

A cette table de marbre,
Il y a tous les outils.
C'est pour éclairer les lampes
Qu'elles sont dans les logis.
Il y a des ampèremètres
Et même aussi un voltmètre;
Tout ça est donc pour régler
Toute la lectricité
Qu'on se sert pour éclairer.

Mais le petit inventeur
A visité la vapeur
Qui fait marcher les usines
Qui sont là dans cette ville.
Une soit pour tricoter,
Et l'autre pour bobiner.

Dans l'atelier de Monsieur Bouisset,
Fan de debasses al crochet.*
Il y a des jeunes filles
Qu'elles sont belles et gentilles;
Elles fabriquent des bas
Pour tous ceux qui n'en ont pas.

Ils ont placé trois moulins
Pour faire moudre du grain.
Qui sont au fond du village
Pour tout ce qui tient du ménage,
Pour aller faire du son
Pour engraisser les cochons.

N'an plaçada la baruta,
Aquò n'es pas una flaûta;**
Là-dessus le plancher sur le ??
Pour la faire bien passer.
Pour passer de la farine,
Mais toujours de la plus fine,
Pour en faire du bon pain
Et même des biscottins.

Ils ont mis un dynamo
Ça est pour remplacer l'eau.
Qui fait tourner les trois meules
Ça est une forte en gueule,
Poussé par un fil d'airain
Quand il brûle à grand train.

Y a un petit électro
A côté du dynamo;
Pour donner de la vitesse,
Même de la délicatesse;
Il gouverne les moulins
Quand ils marchent à grand train.

Ils y ont mis un téléphone,
Pour s'entendre quand il sonne,
Pour pouvoir bien se parler
Lorsque l'on veut travailler.
On peut travailler souvent,
Soit la bise ou le vent,
Soit en temps de sècheresse,
Les moulins trournent sans cesse,
Soit à pleuvoir ou à neiger,
Toujours l'on peut travailler.

Ce n'est, parlant d'un "triur",
Me ditz qu'es pas un motur.
Ie n'an mesa una polía
Que ne fa la comedia,
I a un tropèl d'escudelons
Que fa montar los granons.***

S'il me fallait tout vous dire
Jamais j'en finirais pas,
De toute la poésie
Qu'on pourrait faire pour ça,
Soit sur la terre et sur l'onde
Mais non pas dans l'autre monde.
Je vais vous dire bonsoir
Et aux dames au revoir.