PASSATGE
Des femmes en pays cathare
Compagnie d'Art-d'Art
PASSATGE
Au milieu du pont, la porte est ouverte, qui nous invite à passer, dépasser, transgresser
A la croisée des chemins, faire un pas de plus jusqu'où jaillit la rencontre, au-delà des temps, des lieux, des arts et des âmes
Au départ, il y a un passeur, qui a rêvé et permis le voyage Karl OUCHET, metteur en scène du spectacle, est l'instigateur de ce passatge qui se décline en plusieurs rencontres. Rencontre-fusion d'abord, entres des artistes d'horizons différents qu'il a voulu rassembler pour les faire travailler en commun, pour qu'éclatent leurs différences dans l'émotion partagée des mots et des sons mêlés.
Rencontre-choc aussi, entre passé et présent. Le passé des cathares, qui s'inscrit dans une époque et une région qu'il affectionne depuis longtemps. Le présent de notre société moderne, où résonne encore et toujours l'écho d'une lutte quotidienne pour vivre l'autre.
Et, au bout de la route, rencontre-partage, entre des moments de vie, des morceaux d'êtres ; entre ces femmes cathares témoins du passé, des artistes passeurs d'histoires qui racontent leurs joies et leurs douleurs, et des passants d'un soir qui s'arrêtent pour les écouter, le temps d'un rêve, d'un voyage, le temps d'un passatge
Contact : Karl OUCHET/Compagnie D'ART-D'ART
5,rue de la libération/81 100 CASTRES
Tel : 05.63.59.20.16
Tel/Fax (bureau) : 05.63.50.17.21
Email : okarlito@aol.com
LA CREATION
Passage entre des arts, passage entre des êtres
Il s'agissait de réunir, au gré du hasard et des affinités, des gens prêts à vivre ensemble une rencontre artistique et humaine Des interprètes à la fois pointus dans leur art et ouverts à celui des autres, possédant une sensibilité et un savoir-être en commun.
Une récitante- comédienne, pour dire des textes d'hier et d'aujourd'hui, et prête aussi à écrire et à dire avec ses propres mots.
Un troubadour du présent, chanteur, compositeur et faiseur d'instruments, amoureux d'une Occitanie qu'il fait vivre telle qu'il la ressent, à travers la poésie qui affleure de sa voix, de ses mots, de ses sons.
Une chanteuse qui ouvre le passage entre le texte et la musique, une chanteuse moderne attirée par la musique traditionnelle, passionnée par le catharisme, prête aussi à se lancer dans l'aventure de l'écriture et du théâtre.
Une électroacousticienne, également violoniste qui, puisant dans les sonorités du quotidien, va redonner du sens à l'écoute et, au-delà, une résonance qui ouvre aux autres sens. Elle offre, à la fois dans un choc prometteur et une symbiose avec la musique traditionnelle, un autre passage possible vers notre modernité.
Un metteur en scène avide d'Histoire et d'histoires, passionné par le théâtre et, plus particulièrement, par le spectacle vivant, qui, par son travail sur la mise en espace et sur le corps, puisant dans les techniques du travail de groupe théâtral, va donner tout son sens à l'expérience collective.
Passage entre le passé et le présent
Le passé...
C'est celui des cathares en Occitanie, essentiellement les 12ème et 13ème siècles, période clé où l'on perçoit que tout ne s'est joué qu'à un fil, où l'on sent que pour quelques alliances la face de l'Europe en aurait été changée (et ceux qui ont le cur occitan de s'écrier : " Ah ! si le roi d'Aragon n'était pas mort à Muret !")
En Occitanie, au XIIème siècle, il y a autour des femmes un vent de liberté, une bulle d'air. L'organisation juridique de la région le permet. Mais aussi, en parallèle, une spiritualité (cathare) qui les place au rang d'êtres humains, plutôt que de les réduire à une féminité dépréciée. Et une culture aussi, qui les place au centre de la pratique artistique, souvent comme muses, mais aussi comme créatrices. A la faveur d'un art et d'une langue qui leur sont propres, les troubadours et les femmes cathares se rencontrent. Des femmes libérées de l'image de tentatrices au service du Malin (prépondérante dans l'esprit religieux de l'époque) et des hommes libres d'exprimer leur sensibilité. Des hommes qui ne se battent pas forcément, des femmes chefs de famille... Les sphères féminines et masculines se rencontrent, et il en naît quelque chose que nous entendons encore palpiter aujourd'hui.
Le présent...
Dans le sud, l'histoire des cathares est encore, après sept siècles de silence apparents, dans la mémoire collective. Derrière cette histoire, nous sentons des valeurs, des revendications endormies. Elles transpirent des murs, des chemins, des parchemins.
Et puis, en tant qu'artistes, comment ne pas être interpellés par la vie de ces gens qui assument jusqu'au bûcher d'être " autres " ? Comment ne pas être fascinés pas ces albatros d'un autre genre, qui malgré les coups, sans haine, s'envolent vers leur idéal ? Sujet d'actualité car, alors que la lutte sans merci fait rage entre les partisans d'une culture uniforme (sous prétexte d'être accessible à tous) et ceux qui revendiquent le droit à leurs particularités, les cathares continuent de nous interpeller par leur choix radical de s'engager pour leurs valeurs.
Il semble évident de condamner aujourd'hui l'Inquisition passée. Mais n'existe-t-il pas, sous une forme moins violente mais plus sournoise, une inquisition moderne? Artisans de la culture, nous avions les moyens et l'envie de dire des choses, d'exprimer nos joies, nos souffrances, nos luttes et nos petites victoires sur la " norme ". L'envie de redire le droit à la différence, la nécessité de la tolérance, le besoin vital d'affection, l'envie de redire que chaque pas sur ce chemin vaut la peine. Avec nos mots et nos sons d'aujourd'hui, avec nos âmes... En conscience, sans oublier ceux qui ont déjà fait un pas : les cathares.
Passage entre la création et l'interprétation
La rencontre, l'écoute, la tolérance, n'ont pas seulement été pensées comme sujets, mais aussi comme pratiques. Elles sont à la source de la démarche artistique.
Fort d'une première expérience de rencontre entre la récitante et le musicien occitan lors de laquelle les arts se mêlaient et s'enrichissaient plutôt que de se superposer, le metteur en scène a opté pour une démarche délibérément non conventionnelle et non fonctionnelle. Il a voulu des gens qui ne soient pas uniquement façonnés par et pour le théâtre, dans le but de faire échapper celui-ci à sa structure traditionnelle. Le travail créatif a alors été collectif, sans hiérarchie dans les disciplines.
Il s'appuie sur deux rencontres, l'une entre les artistes par un travail sur les " cercles " (inspiré de Peter Brook) : cercles d'écoute, de recherche, de parole ; l'autre entre des textes et des musiques d'époque, des mots et des sons d'aujourd'hui.
Lors du travail en commun, nous avons pratiqué l'échange improvisé, chacun nourrissant son expression et son émotion de celles des autres, et ces expériences ont influencé la création du spectacle ; à la fois pour le scénario, la mise en scène, mais aussi dans les choix des musiques, sons et textes. Nous avons prolongé sur scène ces moments d'improvisation où chacun, se laissant guider par ce qu'il ressent et ce qu'il reçoit (qui par la voix, qui par la musique, qui par les sons captés et transformés), tisse l'éphémère de l'instant présent dans la continuité de l'histoire
LE SPECTACLE
Le spectacle se présente aujourd'hui comme une continuité de scènes structurées autour d'un scénario, dont chacune fait appel à un ou plusieurs des cinq champs artistiques, et où plusieurs histoires se racontent pour n'en faire qu'une. Dans ce cadre construit éclosent des moments d'improvisation pure
Les liens entre l'histoire proposée au public et l'expression artistique donnent du volume, de la matière, de l'énergie, des émotions, de la maturité et de la poésie aux messages.
Synopsis
Seule devant sa télé : Anne, une femme d'aujourd'hui, avec ses rêves, ses envies, ses peurs, ses failles, avec pour seul vis-à-vis le présentateur-animateur à la voix chaude et rassurante Elle parle seule parfois, semble entendre des voix Effet de son imagination ? Dérive aux portes de la folie ? Ou bien serait-elle la réincarnation de Na Azalaïs, dame de Fanjeaux, figure mythique cathare, morte en héroïne au bûcher de Montségur ?
Ailleurs et en d'autres temps, une autre femme seule : Corba, qui ,dans sa jeunesse, fut la compagne rituelle cathare de Na Azalaïs, raconte. Elle voudrait transmettre son admiration pour cette grande dame, mais elle raconte sa vie, surtout. Celle des petites gens, celle de tous les jours, celle où parvient parfois le lointain écho des grandes cours. Au cur d'un castrum occitan, où le cathare a un visage, un prénom et une famille. Et où le curé est son cousin. A travers ses mots suinte parfois comme une angoisse diffuse Celle de l'absence ? Celle du silence ?
Peu a peu ces trois femmes prennent vie. L'image première se brouille pour donner corps à des êtres. Anne, Corba... et aussi Peire le troubadour, et tous les fantômes du passé et du présent qui se croisent, s'effacent
Improbables rencontres ? Et pourtant !
Le public
Nous voulions changer le rapport public - scène, casser le mur qui trop souvent les sépare, mais comment ?
- dans l'interprétation , par un travail sur soi qui vise à l'authenticité et à la sincérité. Nous ne sommes pas là pour " faire un show " mais pour donner et recevoir, partager le plaisir de l'histoire et de l'art ;
- dans l'improvisation , des moments privilégiés où le spectacle et les intervenants se nourrissent du public et du lieu (particulièrement en extérieur) ;
- dans la mise en espace, par le parti pris d'un décors dépouillé, une volonté d'aller vers le public, dans le public ;
- dans l'installation sonore qui entoure le public, pour lui donner l'impression de se plonger dans un tourbillon de sons
La sincérité est là, bien au-delà du conforme ou du confort, alors tout devient possible, on peut passer les barrières vers un peu plus de rêve et de folie
En explorant une histoire, en recevant des sonorités, en percevant des messages, nous partageons nos émotions, nos idées, nos plaisirs esthétiques, nos sentiments. Ce spectacle est fait de rencontres, et ce qui sort de ces rencontres nous dépasse. Nous avons ouvert des portes sur le passé... Il semble évident que le regard que nous portons sur ce passé n'est pas neutre. Certains iront même jusqu'à dire que nous pervertissons le passé en nous projetant dans son histoire... Mais attention ! la réciproque est vraie : on ne ressort pas indemne d'une rencontre avec les cathares !...
LES INTERVENANTS
Mise en scène, scénographie
Karl OUCHET a suivi la formation de gestionnaire de l'action culturelle à l'IUT de BORDEAUX 3, il participe en tant que comédien à plusieurs spectacles avec la Compagnie " les tréteaux de la Souchière ", Montbonnot (ISERE). Parallèlement, il s'intéresse à la mise en scène et assiste pendant deux ans un metteur en scène Philippe BOYAU. Il prend également en charge le montage de la partie théâtrale du festival " expression " en ISERE en 1996. En 1997, il met en scène un récital de contes et, en 1998, il réalise sa première création, un spectacle historico-poétique sur le procès de la " Sorcière de la Récuquelle ". En outre, depuis 1997, il programme une action culturelle sur la ville de Labruguière.
Dispositifs électroacoustiques et violon
Catherine VAN ACCOLEYEN a commencé la musique par l'apprentissage du violon classique. Elle a rencontré l'électroacoustique à l'université de Pau où elle suivait des études de pédagogie musicale. Formée à cet art du son par Francis Faber à Dieppe et Michel Zbar au CNR de Boulogne Billancourt, elle l'a ensuite enseigné au CNR de Nantes. Elle compose Samsara (édité en CD à l'occasion du 50° anniversaire de la musique concrète) et différentes pièces pour la danse. Elle réalise, dans le cadre d'actions pédagogiques, des spectacles musicaux avec différents publics : enfants, handicapés mentaux, enseignants, adultes.
Actuellement professeur de musique en collège, elle intervient ponctuellement au CFMI de Lille pour partager avec les étudiants des expériences de création musicale utilisant des dispositifs électroacoustiques. Elle s'intéresse en effet tout particulièrement à la captation des sons quotidiens et à leur projection par l'intermédiaire des haut parleurs.
Chant, textes
Catherine MISCHLER, est chanteuse. Aujourd'hui le jazz, avec sa pratique de l'improvisation, est son quotidien. Pourtant, elle est issue de la musique classique. Elle a été formée au chant lyrique au cours Dejean à Paris, puis fut membre soprano du choeur régional Midi-Pyrénées. Un passage par la variété a donné naissance à un CD et fut l'occasion de plusieurs concerts. Formée à l'improvisation jazz au Musical Institut, elle a depuis interprété de nombreux " standards " dans les cafés toulousains.
Parallèlement, le théâtre est un autre volet de sa pratique. Elle s'est essayée au jeu, à la mise en scène, à l'écriture... Ce qui l'a amenée à travailler avec la compagnie d'Art-d'Art, notamment dans le cadre du festival médiéval de Hautpoul.
Passionnée par l'histoire médiévale de la région, le spectacle de " La sorcière de la Récuquelle " a été l'occasion pour elle d'une double rencontre : celle avec la musique de Daniel Frouvelle, qui allie à la fois tradition et improvisation, et celle avec le duo de Magali Mispelaere et Daniel Frouvelle, mélange intime entre musique et narration dans l'atmosphère captivante de l'histoire occitane. Du duo au quatuor, ce spectacle est pour sa voix un nouvel essor.
Chant, vielle, instruments originaux
Daniel FROUVELLE mène depuis de nombreuses années un travail de recherche sur les traditions populaires languedociennes. Luthier, il fabrique des vielles à roue et des percussions de tradition populaire à Lescure, dans le département du Tarn.
Titulaire du Diplôme d'Etat traditionnel, il partage son expérience avec des élèves au sein de l'Ecole Nationale de Musique et de Danse du Tarn, dans un travail de transmission orale, d'improvisation et d'échanges créatifs permanents à l'écoute de toutes les musiques. Musicien de ses propres fabrications, son travail musical s'inscrit dans une démarche identitaire ouverte, uvre contemporaine dans la transparence de ses racines.
Servant hiératique des tambours de pluie, il porte la charge de toucher les extrêmes du monde sonore avec des instruments archaïques plongés dans la technologie du temps. Il les construit tous avant d'en extraire le tonnerre du ciel ou le gazouillis du ruisseau. Sans compter la voix qui sort de plus loin encore. Les tambours de pluie sont de grands bambous au sommet desquels se vident goutte à goutte des réservoirs d'eau réglables en débit. Les gouttes tombent sur les membranes de petits tambours, en bambou eux aussi, créant une polyrythmie aléatoire. Le tambour de pluie est un instrument fascinant, par son esthétique d'abord (de longs bambous fumés cerclés de cuivres) et par la musique qui en émane, évidente et secrète comme la nature. Leur mise en uvre est très archaïque : le musicien oriente le développement d'un phénomène naturel. Ce n'est pas l'énergie humaine qui est productrice du son, elle est simplement nécessaire à sa gestion : l'instrumentiste règle et module les flux de percussion, précipitant ou retenant le débit de telle source, modifiant le timbre de tel résonateur. Toujours, il semble à l'écoute du processus musical autant qu'il paraît le diriger.
Textes
Magali MISPELAERE pratique les arts de la parole depuis une quinzaine d'années.
Formée en diction, déclamation et art dramatique à l'académie de Mouscron (Belgique), elle fait des études de lettres puis poursuit son apprentissage de l'art de dire au Conservatoire Royal de Bruxelles. Sa passion, donner vie et voix aux textes sur scène, elle la vit et la partage depuis de nombreuses années en Belgique et en France. Elle participe chaque été, de 1992 à 1997, aux Nuits Médiévales de Saint-Antoine l'Abbaye (Isère) qui, créées et mises en scène par Alain Carré, font revivre le patrimoine artistique médiéval.
Elle se produit dans différents récitals de textes de toutes époques et de tous genres, mais aussi dans des spectacles mêlant parfois texte et musique, et d'autres arts encore tels la peinture, et récemment même la danse et la sculpture lors d'une expérience de création spontanée.
Installée depuis deux ans dans le Tarn, elle anime des ateliers de théâtre et d'interprétation de textes à Labruguière et à Toulouse.
Séduite par un premier échange avec la musique et les sons de Daniel Frouvelle (dans le spectacle La Sorcière de La Récuquelle en 1998), c'est tout naturellement qu'elle a eu envie de renouveler l'expérience, mais enrichie encore de nouvelles rencontres artistiques et d'un sujet qui lui offre un autre regard sur une région qu'elle découvre chaque jour un peu plus
LA DISTRIBUTION
Karl Ouchet : mise en scène, scénographie
Catherine Mischler : chant, textes
Magali Mispelaere : textes
Catherine Van Accoleyen : dispositifs électroacoustiques, violon
Daniel Frouvelle : chant, vielle, instruments originaux
Gilles Sousa : régie son et lumière
Sandra Béguéry : costumes
Véronique Botela : assistante de production
Auteurs du scénario et des textes à vocation théâtrale, recherche des sources médiévales :
Magali Mispelaere
Catherine Mischler
Compositeurs :
Catherine Van Accoleyen pour le musique électroacoustique
Daniel Frouvelle pour la musique traditionnelle
Sources des XIIè et XIIIè siècles (textes et musique) :
Peire Vidal, Mon còr s'alegre e s'esjau
Guilhem de Tudel, Lavaur, extrait de La chanson de la croisade albigeoise
La Comtesse de Die, A chantar (texte et musique)
Apocryphe de Saint Jean, extrait de La cène secrète
Raimbaud d'Orange, La flor enversa
Arnaud de Bornèl, Rei glorios
Guilhem Figueira, Sirventes contre Rome
Apports contemporains :
Anne Brenon, extrait de Les femmes cathares, conseils historiques
Alexis Rivier, composition de la bande son " musique FM "
FICHE TECHNIQUE
Régisseur : Gilles SOUSA 06.85.26.81.59
Régie lumière
I PUPITRE A MEMOIRE : AVAB 202
8 CIRCUITS EN SALLE
20 CIRCUITS AU PLATEAU
12 PC 1000W (LEE 5X 114, 3X201)
3 PC 2000W (LEE 101,106,W)
11 PAR 64 CP 62 (LEE 5X 195, 3X 228)
2 PAR 64 CP 61 (LEE 2X 195)
8 DECOUPES 614 (LEE 1X 201)
1 TUBE 1M EN S/PERCHE + DRISSE NOIRE
2 CASSEROLLES FOURNIES PAR LA COMPAGNIE
Espace scénique : 8m X 6m MINIMUM
SOL NOIR-PENDRILLONAGE A L'ITALIENNE SUR 3 PLANS
1 RIDEAU D'AVANT SCENE NOIR + 1 FOND NOIR
Régie son
1 MIXAGE 14 ENTREES MONO DONT 8 AVEC ALIM 48v
4 ENTREES STREREO - 4 SOUS GROUPE
6 AUX (4 PRE + 2 POST)
1 FACADE EQUALISEE ADAPTEE A LA SALLE AVEC UN REPORT FONT DE SALLE OU MILIEU SALLE EGALEMENT EQUALISE
2 RETOURS 300W STEREO + 2 RETOURS 300W MONO
3 MICROS CASQUES
1 MICRO STATIQUE REPRISE VIELLE
1 CAPSULE HF POUR VIOLON
1 REVOX B 77 + 1 MINI DISC
1 MIXAGE 12e 6s POUR LE PLATEAU
2 MACHINES A EFFET LEXICON LPX 15